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Sophie, mon amie, ma sœur.

« Hans et Sophie Scholl étaient croyants. Ils n’ont pas pris les armes, ils n’ont tué personne. La seule vie qu’ils ont sacrifiée, c’est la leur. « Je ne crois, disait Pascal, que les histoires dont les témoins se feraient égorger. »


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La Rose Blanche

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Les derniers jours de la vie de Sophie Scholl, décrits par sa soeur Inge.

Sophie Scholl, son frère Hans, et Christopher Probst, trois étudiants à Munich, sont les animateurs du mouvement de résistance « La Rose Blanche ». Après avoir été découverts distribuant des tracts contre le nazisme, ils sont sommairement jugés, puis décapités au bout de trois jours. Ils seront les premiers martyrs de la Rose Blanche. Tous les autres suivront.
Ils avaient été, comme beaucoup de jeunes à l’époque, très vite désabusés après une courte adhérence à la Jeunesse Hitlérienne.


Extraits :
p. 65 « Notre devoir, dit le professeur Huber, sera de crier la vérité aussi clairement et aussi haut que possible. Nous devons essayer d’attiser cette volonté de résistance qui couve dans des millions de cœurs allemands, et de la dresser, fière et violente, contre tout asservissement.

        Grâce à une action de ce genre, l’individu qui reste isolé dans son refus de la dictature doit être persuadé qu’un grand nombre de gens pensent comme lui et le soutiennent. Cela lui donnera courage et confiance. 

        […] Il nous appartient peut-être, dans un effort commun de la dernière heure, de renverser cette tyrannie, pour nous unir ensuite avec les autres peuples de l’Europe, et construire une société nouvelle, où les nations seront sœurs, et non plus ennemies.

        […] Il s’agit de sauvegarder la valeur humaine pour qu’un jour elle puisse triompher. Nous devons clairement dire non à cette puissance qui, non contente d’éliminer tous ses adversaires, s’en prend à ce que l’homme a de plus profond et de plus sacré.  […] Il nous est impossible d’assister sans rien dire à cette lente agonie.»

p. 112 « Alors, on les emmena, d’abord la jeune fille. Elle marcha dans un calme absolu. Nous ne pouvions pas comprendre que cela fût possible. Le bourreau avoua qu’il n’avait encore vu personne mourir ainsi. »


Voir aussi la jolie page consacrée à Sophie Scholl

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