Jokehnen, chronique d'un village des confins allemands
Editions Noir sur Blanc
La grande partie du roman est réservée à la vie heureuse que le garçon a vécue dans son village, mais qui petit à petit est attrapé par les griffes du Régime Nazi.
Arno Surminski décrit avec amour et nostalgie la vie courante de son village. Ce sont les derniers moments d’une époque heureuse à jamais révolue. Malgré l’éloignement de Berlin, personne n’est préservé de la guerre qui ici aussi engendre un changement radical.
Brutalement, tout bascule. Les Nazis ont abandonné leur pouvoir. Les villageois assistent à la débâcle des armées allemandes et voient s’installer les russes dans la région. Les gens ne comprennent plus à quelle autorité ils sont soumis, les informations de la guerre ne viennent pas, les instructions sont contradictoires…
Le garçon perd ses parents, déportés en Union Soviétique. Ne pouvant plus vivre dans son village, déserté par tous les habitants autochtones, il erre quelques temps de maisons brûlées en maisons pillées, cherchant de quoi se nourrir. Et puis c’est l’exode vers l’ouest de l’Allemagne.
Une partie de la Prusse est désormais attribuée à la Pologne, alors que le Nord fait partie de l’Union Soviétique. Par milliers les gens sont contraints d’émigrer vers l’ouest, expulsés de leur pays natal. Le garçon fait partie de ceux-là.
Récit magnifique et poignant.
La grande partie du roman est réservée à la vie heureuse que le garçon a vécue dans son village, mais qui petit à petit est attrapé par les griffes du Régime Nazi.
Arno Surminski décrit avec amour et nostalgie la vie courante de son village. Ce sont les derniers moments d’une époque heureuse à jamais révolue. Malgré l’éloignement de Berlin, personne n’est préservé de la guerre qui ici aussi engendre un changement radical.
Brutalement, tout bascule. Les Nazis ont abandonné leur pouvoir. Les villageois assistent à la débâcle des armées allemandes et voient s’installer les russes dans la région. Les gens ne comprennent plus à quelle autorité ils sont soumis, les informations de la guerre ne viennent pas, les instructions sont contradictoires…
Le garçon perd ses parents, déportés en Union Soviétique. Ne pouvant plus vivre dans son village, déserté par tous les habitants autochtones, il erre quelques temps de maisons brûlées en maisons pillées, cherchant de quoi se nourrir. Et puis c’est l’exode vers l’ouest de l’Allemagne.
Une partie de la Prusse est désormais attribuée à la Pologne, alors que le Nord fait partie de l’Union Soviétique. Par milliers les gens sont contraints d’émigrer vers l’ouest, expulsés de leur pays natal. Le garçon fait partie de ceux-là.
Récit magnifique et poignant.